Raid Impérial de Compiégne

Il est 6 heures lorsque je me lève ce Dimanche matin, après un petit déjeuner copieux, je met le vélo dans la voiture et me voilà parti en direction de Compiègne.

J'arrive à Compiègne sur les coups de 7 heures 30, je me dirige vers le point de contrôle récupérer ma plaque.
Je prend le départ vers 8 heures.
Les 15 premiers  kilomètres sont assez roulants, à l'approche des premiers single comme prévue ça bouchonne.
Le premier ravito est situé aux alentour du 13ème kilomètre, je m'arrête un instant histoire de temporiser un peu et  m'alimenter en solide.
Il faudra attendre le 15éme kilométre pour rencontrer la première difficulté de la journée.
Nous approchons de Saint Sauveur ou le parcours commence à devenir un peu plus technique. 
Le second ravito approche, la chaleur est pesante, la fin de course s'annonce torride.
Nous voilà à Verberie ou s'enchaîne une série de côtes, l'allure est moins élevée, après une descente, nous arrivons sous le viaduc de Roberval, ou s'effectue la séparation du 75 et du 105 kilomètres.
Je bifurque comme prévu en direction du 75, je me désaltére assez fréquemment car il fait très chaud.
J'arrive au dernier ravito ou je rempli mon camel et mange quelques sucreries pour finir sans défaillance physique.
Les sensations sont plutôt bonnes, assez surpris car j'ai très peu rouler ces derniers temps.
Les 15 derniers kilomètres nous font plonger dans la vallée de l'Oise, la fin est assez roulante, nous longeons l'Oise avant de regagner Compiègne.
Petite incursion dans les rues pavées de Compiègne et l'arrivée.
75 kilomètre pour un dénivelé de 1200 métre en un peu plus de 4 heures de roulage.
Comme à son habitude l'organisation du RIC fut sans reproche.

L' épreuve a cette année battu des records  de participation, environ 2000 inscrits.
Elle restera cependant marquée par une série noire .Le dècés d'un courreur de 42 ans terrassé par une crise cardiaque et un autre coureur victime d'une grave chute..